Lemon bars # Carrés au citron


La recette de ces petits gâteaux made in USA affichée sur mon frigo me fait du gringue depuis quelques semaines.

Originalité de la chose : le beurre de la garniture citronnée souvent assez écoeurante est remplacé par du chocolat blanc.
Gain de temps : seule la base biscuitée nécessite une petite cuisson.
Verdict : acidité parfaite. Un peu d’agar-agar pour augmenter la fermeté de la garniture la prochaine fois.  

Allez, pour célébrer les fêtes pascales, inutile de marcher sur des œufs.
Mortecouille {1}, sortez donc de votre coquille et redressez la barre…au citron [je vous l’accorde elle était facile celle-là].


Ingrédients (8 personnes)

1 moule carré de 23 cm de côté


Pour la base biscuit
225 g de farine
65 g de sucre de canne blond
150 g de beurre demi-sel mou


Pour la crème au citron le zeste d’1 citron
18 cl de jus de citron
60 g de sucre
3 oeufs
180 g de chocolat blanc







Préchauffez le four à 175 °C (cuisson combinée). Garnir le moule de papier cuisson.

Dans un bol, mélangez la farine et le sucre.
Ajoutez le beurre coupé en dés et incorporez-le rapidement du bout des doigts.
Versez cette pâte dans le moule puis pressez-la doucement avec vos doigts afin de l’étaler.
Enfournez pour 14 minutes, jusqu’à ce que la pâte soit légèrement dorée sur le pourtour.
Laissez refroidir.

Versez le jus de citron, le zeste, le sucre et les œufs dans une casserole puis mélangez au fouet. Faites fondre le chocolat blanc coupé en morceaux dans un grand bol au bain-marie.


Faites chauffer la crème au citron sur feu doux, jusqu’à ce que la crème épaississe, tout en fouettant régulièrement. Versez la crème sur le chocolat blanc fondu en 3 fois en mélangeant énergiquement, à l’aide d’un fouet.

La crème doit être bien lisse. Versez-la sur la pâte refroidie, puis lissez la surface à la spatule.
Mettez le moule au frais pendant au moins 3 heures.

Coupez en carrés et saupoudrez de sucre glace.

{Recette de Pascale Weeks}

{1} Mortecouille : [Nom Masculin], Juron courtois lancé au détour d'une phrase, pour marquer l'étonnement poli d'un des intervenants de la conversation. Il découle de l'adjectif 'morte' et du nom 'couaille' (contraction linguistique de canaille). Les victimes conjuraient le sort sur leur agresseur en lançant de vindicatifs "mortecouille" à tout bout de champs. Exemple : "On m'a volé mes poules, mortecouille !"